Ma passion pour le monde associatif date de mon plus jeune âge. Depuis que j’ai 13 ans (durant toutes ces années), elle a eu l’occasion de s’accroître et de mûrir. Malgré toutes ces expériences, une chose me manquait mais je ne savais dire laquelle. C’est lors d’un séjour dans la province guinéenne, que j’ai réussi à l’identifier. Les jeunes avec qui j’étais en contact m’ont confié souffrir de l’état de dépendance dans lequel ils se trouvaient : ils ne vivaient pas mais survivaient. Ils étaient toujours en attente de l’intervention d’une personnalité ou d’une association qui leur ferait un don. Ce qu’ils voulaient, c’était pouvoir se débrouiller seuls, d’autant plus qu’ils disposent sur place des ressources pour le faire. Ce qui leur manque ce sont les compétences et les finances pour pouvoir débuter. Partant ainsi du constat que les dons ponctuels pour des actions éphémères n’avaient pas d’impacts à long terme, et que la transparence de la destination des fonds était perfectible, j’ai décidé de co-créer ma propre structure. Je souhaite offrir une alternative à l’importation de produits vivrières (riz, volaille…) pour les besoins de la population africaine. Celle-ci passera par la promotion de la production locale et l’apprentissage de techniques en vue d’améliorer les conditions de travail et de vie.